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Chronique #13 Le serpent et le descendant de la nuit, Carissa Broadbent.

La première fois que j'ai entendu parler de ce roman, c'était sur la chaîne booktube de Nina Quill, une influenceuse

littéraire férue de romantasy.

Elle l'avait lu en anglais et avait été particulièrement enthousiasmée à l'annonce d'une traduction en français, permettant ainsi à sa communauté - pour certains, comme moi, moins à l'aise avec la lecture en VO - de découvrir cette pépite.*

La hype autour de ce roman a été telle qu'il a rapidement été en rupture de stock, que ce soit en version reliée ou en version brochée !**

Pour avoir eu une première fois la version collector entre les mains alors que je déambulais dans les rayons d'une librairie, j'ai regretté de l'avoir reposé et de ne pas l'avoir acheté, croyez-moi !

Je l'avais obtenu en service presse sur Netgalley et j'attendais de l'avoir commencé pour décider si j'allais l'acheter en papier ou non. Mais le temps de me décider, la version collector était désormais introuvable ! J'ai donc poursuivi ma lecture du ebook, la mort dans l'âme (oui, oui, j'aimais ma lecture à ce point là !).

Puis, un jour, j'ai décidé de demander à la maison d'édition s'il ne leur restait pas quelques exemplaires et... destin ou beau hasard, ils allaient mettre en vente leurs derniers exemplaires le soir même !

J'ai donc campé sur leur site jusqu'à l'heure d'ouverture des ventes, et réussi à enfin obtenir mon précieux !

J'ai donc pu poursuivre ma lecture avec la version papier et maintenant, il est temps pour moi de vous faire mon retour sur cette excellente lecture !

Résumé :

Vampires comme humains, notre survie dépend de ces trois règles : toujours se méfier, toujours s’accrocher, et toujours, toujours protéger son cœur.


Oraya, fille adoptive et humaine du roi vampire des Descendants de la nuit, a dû se créer une place dans un monde fait pour la détruire. Participer au Kejari, le légendaire tournoi organisé par la déesse de la Mort elle-même, représente sa seule chance de devenir autre chose qu’une proie.

Face aux plus féroces guerriers venus des trois Maisons vampiriques, la victoire est loin d’être facile. Pour survivre, Oraya va devoir s’allier à un mystérieux rival : Raihn.

Raihn est le danger incarné. En plus d’être un vampire impitoyable, un tueur hors pair et un ennemi de la Couronne, il est surtout le plus grand de ses adversaires. Mais ce qui effraie le plus Oraya, c’est peut-être l’étrange attirance qu’elle ressent pour lui.

Dans un monde où la compassion n’a pas sa place et où la guerre menace de déchirer la Maison de la nuit, Oraya va voir toutes ses certitudes voler en éclats.


Quand Hunger Games rencontre Le Sang et la Cendre dans un page-turner unique ! Vous y trouverez une héroïne combative, un tournoi mortel, des ennemis forcés de s’allier, des clans vampires rivaux, beaucoup d’action et une romance slow burn.

Carissa Broadbent, ed. MxM Bookmark, 2023


Romantasy vampire


Si vous me suivez depuis quelques temps, vous le savez : l'une de mes créatures mythologique préférées est le vampire - raison pour laquelle j'ai décidé de lancer "la saison des vampires” sur le blog.

Rien qu'avec ça, ce roman était bien parti pour me plaire. Mais c'était sans compter la plume de l'autrice - tout du moins, ce que la traduction en laisse paraître - ainsi que tout l'univers qu'elle a créé autour des vampires et de leur déesse Nyaxia !

On retrouve d'ailleurs cette idée de règne de la déesse Nyx sur les vampires dans une autre de mes sagas chouchou : "La maison de la nuit", de Phyllis C. et Kristin Cast (dont je vous parlerai dans un prochain post).

Mais revenons à notre sujet : Le Serpent et le descendant de la nuit.

Le roman débute à l'aube du grand tournois organisé en l'honneur de la déesse : le Kejari. Sorte d'Hunger games durant lequel les adversaires sont voués à s'entretuer, non sans faire couler beaucoup de sang humain également au passage, afin que le gagnant (et unique survivant) puisse demander une faveur à la déesse.

Faveur qui consiste généralement à devenir le plus puissant des vampire et à régner sur le monde. Voilà qui promet un programme riche en hémoglobine.

Disons-le clairement, ce roman n'est pas tendre.


Nos principaux protagonistes et love interest ne sont d'ailleurs absolument pas épargnés.

L'enemies to lovers est particulièrement réussi et dans un tel contexte, est à vous briser le cœur. Chacun a ses raisons de vouloir gagner, chacun a son passé - souvent sombre avec son lot de violence, de sang. Mais il ne peut y avoir qu'un seul vainqueur.

On voit l'inévitable arriver avec angoisse.

On se demande comment ils vont réussir à s'en sortir.


On découvre au fil du roman le passé d'Oraya, ce qui l'a poussé à autant protéger son cœur. Puis on découvre une Oraya plus sensible, plus humaine.

Son évolution et l’évolution de ses relations tout au long du roman nous tient en haleine. L'autrice sème le doute, pousse la/le lectrice(eur) à l'interrogation d'un côté, casse ses barrières d'un autre. L'autrice nous fait passer par tout un panel d'émotions au même titre que ces personnages : la peur, le soulagement, la joie, l'amour, la peine, l'angoisse… Elle alterne les épisodes cruels du Kejari avec des épisodes plus doux d'amitié et de romance.

Car au-delà du Kejari et de la guerre entre clans vampires, ce roman est aussi une romance. Et c'est avec beaucoup de talent que l’autrice fait évoluer la relation entre les deux ennemis voués à s'aimer, ou les deux amants voués à se battre l'un contre l'autre. Les rapprochements sont progressifs, bien menés. Les scènes spicy (parce que oui, ce roman a du mordant) sont particulièrement bien écrites - rien de vulgaire ou de gênant. Elles sont sexy, sensuelles et passionnées.


Je suis personnellement tombée amoureuse de son love interest. Je ne le nomme pas car je veux éviter au maximum de vous spoiler, mais sachez qu'il risque de beaucoup faire battre votre cœur, Un nouveau bookboyfriend est peut-être en passe de s'ajouter à votre liste ! Charismatique, attachant, romantique, drôle, avec un sens du devoir bien qu'ayant des actions que l'on peut questionner selon les points de vue. J'ai adoré leur relation et j'espère qu'elle me fera toujours autant fondre dans le tome 2. ♥


Une autre relation très forte est très présente au sein de ce roman : celle d'Oraya avec le roi Vincent. Leur relation est très complexe et on ne sait pas toujours quoi penser du père qui doit aussi agir comme un roi. Oraya elle-même ne sait pas toujours et c'est certainement l'un des personnages les plus complexes de ce premier tome.


La politique est juste assez présente sans être assommante. Les enjeux du Kejari vont bien au-delà du seul fait de pouvoir faire un vœu auprès de la déesse. C'est une véritable guerre de pouvoir au milieu de laquelle les humains ne sont que des dommages collatéraux au mieux, des poches de sang sur pied, au pire.

C'est un univers complet et bien construit. Et malgré la dureté de celui-ci, on a envie d'y retourner. On a envie de savoir la suite.

J’ai presque tout aimé de ce roman, mais je dois admettre que j'ai été un peu déçue par la fin qui, pour moi, a un peu gâché la relation entre Oraya et son love interest.

J'ai hâte de lire le tome 2 pour voir quelle direction elle va prendre et découvrir comment ils vont encore évoluer.


Si vous aimez les vampires et les romantasy, je vous conseille mille fois cette saga !



Ma phrase favorite :

"J'ai subi des injustices, ces derniers siècles, vu des gens me mentir. Mais l'un des plus gros mensonges que j'aie entendus, Oraya, est qu'on ait pu te faire croire que tu devais devenir autre chose que ce que tu es déjà."


Ma note : 9/10 ♥



*Nina Quill a fait une interview de Carissa Broadbent, que l'on peut retrouver sur le compte Instagram de la maison d'édition française Bookmark.

** La version collector du tome 1 devrait revenir avec la sortie du tome 2.






Ce service presse a été mis en place via la plateforme Netgalley.



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